Conférence de l’ANAJ-IHEDN et de l’AfVT.org à Paris
« Rencontre avec des victimes du terrorisme : de la résilience à la lutte contre la radicalisation »
Selon la conception de l’Association française des Victimes du Terrorisme (AfVT.org), la voix des victimes peut s’avérer un outil majeur dans la prévention contre les dérives extrémistes, face au flot de désinformation et de propagande qui inonde les réseaux sociaux.
Les médias mettent souvent l’accent sur les auteurs d’actes terroristes. Le visage et la voix des victimes sont trop régulièrement occultés. Parfois, ce sont les victimes elles-mêmes qui refusent de témoigner à visage découvert. Les raisons sont multiples, mais le principal frein reste la peur d’être incompris et d’être (mal) jugé.
Fortement impliquée dans la lutte contre la radicalisation et le soutien pluridisciplinaire des victimes du terrorisme, l’AfVT.org a organisé ce colloque en partenariat avec l’ANAJ-IHEDN, première association française de jeunes qui contribuent à faire rayonner l’esprit de défense. Cette rencontre a permis de donner une tribune aux victimes d’actes terroristes de tous horizons. Deux d’entre elles, en particulier, ont pu s’exprimer pour la toute première fois en public.
Les témoignages d’Anaële ABESCAT (attentat du 26 février 2009 en Arabie Saoudite), de Sébastien NOVELLA (attentat du 26 février 2009 en Arabie Saoudite), de Guillaume DENOIX de SAINT MARC (attentat du 19 septembre 1989 contre le DC10 d’UTA), de Safaa ELKHAMMAL (attentats du 16 mai 2003 à Casablanca) et de Jean-Louis NORMANDIN (otage au Liban pendant 600 jours) ont permis, à travers des histoires personnelles très différentes, de délivrer le même message de résistance pacifique face au terrorisme, en étant des promoteurs, chacun à leur manière, d’une citoyenneté positive et éclairée.
Anaële a évoqué ses études en relations internationales, et apprend actuellement l’arabe.
Safaa a retracé son parcours personnel, ses études en France et son future métier d’avocate.
Sébastien, quant à lui, a réalisé son rêve qui consistait à devenir pilote de chasse, et n’hésite pas à affirmer les bienfaits du rire face au terrorisme.
2 commentaires
deslandes benoit
14 avril 2014 at 8 h 18 min
pour la situation est difficile je pas une victime directe mais collarerale d’un attentat j’ai perdu ma soeur et une petite cousine dans l’attentat du 28 avril 2011 a marrakech
depuis j’ai perdu mom boulot ca ne va pas tres bien je n’arrive pas a rebondir et je ne doit pas etre le seul comme ca j’aimerai qu’on ouvre des portes pour pouvoir rebondir mais c’est tres dur je ne sais pas a qui m’adresser
merci de votre ecoute
GSM
14 avril 2014 at 8 h 25 min
Nous allons vous contacter au plus vite pour vous recevoir. Vous n’êtes pas seul et nous comprenons vos difficultés. Guillaume Denoix de Saint Marc.