18 mars 2011 : l’ONU autorise le recours à la force contre la Libye

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Vendredi 18 mars 2011

Dans une toute récente interview, les familles de l’attentat du DC10 d’UTA relèvent que le colonel KADHAFI menace officiellement l’ensemble des pays qui s’opposeront à lui, de reprendre les attentats terroristes contre des cibles civiles, en évoquant en référence ceux du DC10 et de Lockerbie, ce qui représente pour la première fois, un aveu officiel de ces attentats, jusqu’à présent jamais explicitement assumés par le régime libyen.

Les familles de l’attentat du DC10 d’UTA espèrent également que les 6 Libyens reconnus coupables et condamnés à perpétuité par un tribunal français en 1999 ne s’échapperont pas et seront bientôt rattrapés par la justice pour purger leur peine.
Nous nous intéressons en particulier au sort d’Abdallah SENOUSSI, beau-frère du colonel KADHAFI, encore dernièrement chef des services secrets libyens en activité et principal condamné dans l’attentat.
Les mandats d’arrêt internationaux qui les concernent sont valables jusqu’en 2019.

Depuis 22 ans, les familles de l’attentat contre le DC10 d’UTA ne cessent de dénoncer et de s’indigner publiquement contre le régime libyen et sa participation active dans différents attentats terroristes.

Dans ce contexte, elles tiennent à exprimer leur satisfaction par rapport à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui autorise sous certaines conditions le recours à la force contre le régime de Tripoli.

Pour pappel : l’attentat du DC10 d’UTA est l’acte terroriste le plus meurtrier perpétré contre la France. Les 170 passagers et membres d’équipage de 18 nationalités, dont 54 français, ont trouvé la mort au-dessus du désert du Ténéré, au Niger.

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