DJIBOUTI – Attentat du Café de Paris

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Déroulé des faits
Dans la nuit du 27 au 28 Septembre 1990, un attentat a été commis par quatre hommes arrivés à bord d’un taxi contre deux cafés de la place du 27 Juin à Djibouti. Cet attentat causa la mort d’un enfant français et blessa une dizaine d’autres personnes.

Victimes
L’attentat a fait un mort – un enfant français de 9 ans – et 17 blessés, dont 15 Français.

Revendication
Des lettres de menace émanant d’une organisation clandestine djiboutienne avaient été envoyées les jours précédents aux ambassades française et américaine de Djibouti, au nom de la cause irakienne. L’attentat a été revendiqué quelques jours plus tard par le Mouvement de la jeunesse djiboutienne.

Enquête judiciaire
Quatre ressortissants djiboutiens, membres de cette organisation, seront arrêtés et inculpés le 10 octobre 1990.

Jugement
En 2001, Aden Robleh Awalleh, figure de l’opposition djiboutienne, accusé d’être le commanditaire de l’attentat, est condamné à six ans de prison avec sursis pour complicité. Le chef du commando, Awalleh Guelleh, est condamné par contumace à la prison à vie.

3 commentaires

  • LAFAYE

    29 février 2020 at 17 h 30 min

    Bientôt 30 ans et toujours pas de mots officiels ou simple reconnaissance pour les deux marins blessés lors de cet attentat.
    C’est vrai que les blessures n’ont aucune équivalence avec le décs
    du jeune Olivier.V.
    Si quelqu’un lit ce message, je serai heureux d’ apporter mon témoignage.
    Un des deux Quartier-Maître témoins et touchés par cet attentat.

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    • Ahmed

      25 septembre 2020 at 19 h 03 min

      Bonjour
      Je suis journaliste et la La Voix de Djibouti et j’aimerais avoir votre témoignage sur ce atentat du Cafe de Paris.
      Voici la page de la LVD, vous pourrez me laissez un message et je vous contacterai. Merci infiniment

      Reply

  • Blin

    5 février 2022 at 8 h 55 min

    Sur le chemin de Dikhil, ville où j’habitais, j’ai découvert sur le bas côté, en pleine nuit, un homme couché à terre et attaché avec ses propres lacets de chaussures.
    Il m’a dit être chauffeur de taxi et avoir été agressé par plusieurs hommes qu’il avait pris en charge à la sortie de Djibouti. Son taxi lui avait été volé. Sans même le détacher je l’ai chargé à l’arrière de ma voiture et je l’ai remis entre les mains des gendarmes d’Ambiuli.
    C’est en arrivant à Dikhil que j’ai appris qu’il y avait eu un attentat à la grenade à Djibouti !

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