Du 2 au 26 avril 2013 : procès de sept membres d’ETA pour assassinats

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symbole-justice_150Du 2 au 26 avril 2013

Procès de membres d’ETA accusés d’avoir assassiné deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes)

Sept membres de l’organisation terroriste basque ETA ont comparu devant la Cour d’assises spéciale de Paris du 2 au 26 avril 2013. Trois d’entre eux étaient accusés d’avoir assassiné Raul CENTENO BAYON (24 ans) et Fernando TRAPERO BLAZQUEZ (23 ans). Pour en savoir plus, cliquer ici.

Les accusés

Mikel Kabikoitz CARRERA SAROBE, alias « Ata », chef présumé de la logistique militaire et chef présumé de l’appareil militaire, selon les enquêteurs.

Asier BENGOA LOPEZ DE ARMENTIA, 37 ans.

Saioa SANCHEZ ITURREGUI, 32 ans.

Tous deux ont reconnu leur appartenance à ETA selon le procureur de Paris et sont poursuivis notamment pour « assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique », « association de malfaiteurs », le tout « en relation avec une entreprise terroriste ».

Les quatre autres accusés sont poursuivis pour des faits connexes à cet assassinat, notamment pour recel et pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme.

Il est à signaler qu’une accusée est en fuite depuis la délivrance d’un mandat d’arrêt du 27 novembre 2007. Elle sera donc jugée par défaut.

Rappel des faits

Ce samedi 1er décembre 2007, les deux victimes prenaient leur petit déjeuner dans une cafétéria de Capbreton (Landes) et, sans le savoir, avaient pris place à côté de trois activistes d’ETA qui les auraient identifiés comme membres de la garde civile espagnole. Peu de temps après être sortis, Raul CENTENO BAYON et Fernando TRAPERO BLAZQUEZ ont été abattus dans leur voiture garée sur le parking, en face de la cafétéria.

Les parties civiles

Les familles de Raul CENTENO BAYON et de Fernando TRAPERO BLAZQUEZ se sont constituées partie civile. À leurs côtés, l’État espagnol, Stéphanie TILHET et l’association des Familles de l’Attentat du DC10 d’UTA figurent sur le banc des parties civiles.

Dès l’ouverture des débats, la défense a demandé le renvoi de l’audience pour méconnaissance des droits de la défense car un supplément d’information concernant l’expertise balistique de l’arme du crime ne leur a été transmis que quelques jours avant l’ouverture des débats.

Le procès s’est déroulé jusqu’au 26 avril 2013, parfois dans une ambiance tendue.

  • Pour lire le compte-rendu des audiences, merci de cliquer ici.

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